20 au 30 (ou 31) septembre 2022 : 2060 km
Détails des étapes et carte à venir
Jour 1
Le café n'est pas de trop, je ne suis pas du matin. Mais on a super bien dormi et on est super impatient de prendre la route. Il fait beau, pas trop chaud, pas trop froid : le temps idéal.
J'ai perdu 10 min avec mes nattes (préoccupation de chevelue).
Petite pause pour se dégourdir les jambes à Villereal
Déjeuner à Bonaguil
La route entre Biron et Bonaguil est magnifique ! Biron, Gavaudun, puis par Péméja.
Halte du soir en chambre d'hôtes. Et c'est le type de maison qu'on aimerait avoir : perdue dans la forêt des Causses.
Anecdotes de la journée :
A Puy l'Eveque, nous faisons le plein d'essence. Un papi sort de l'Intermarché, passe à côté de nous et marmonne quelque chose.
Nous : "pardon ?"
Le papi (avec un fort accent du coin) : "Elles sont belles vos motos. Et propre. On croirait que vous les nettoyez à la niole !"
A St Cirq Lapopie, chez les personnes qui nous accueillent chez eux pour la nuit et qui nous indiquent la route pour aller manger.
"Passez plutôt par en bas, y'a moins de chevreuil, sauf s'ils tombent de la falaise".
Ah mais en fait c'était pas une blague ! On apprends plus tard dans la soirée que les chevreuils vont manger les baies de genévrier gorgées de sucre, puis, bourrés, ils tombent de la falaise sur la route en bas ! Donc, y'a des chevreuils bourrés qui volent dans la vallée du Lot.
Ci dessus, voici la photo d'une ruelle dans St Cirq Lapopie. Quand vous êtes garé tout en haut, au parking le plus proche, et que vous ressortez du restaurant le ventre bien plein et quelques verres, bah faut remonter. Je vous jure, c'est pas une marche digestive, c'est à coup à vomir son repas si on fait pas de pause !
Pour finir, ici y'a vraiment BEAUCOUP de bestioles. Rouler de nuit en moto, c'est rouler à 30km/h en priant de rien heurter. En 10 minutes de route, on a croisé une bonne dizaine de chevreuil, et un sanglier qui a commencer à vouloir venir nous dire bonjour. Les sangliers ont donc peur des rupteurs moto.
Jour 2
Midi à Bruniquel
Y'a des jours, tout va bien, et d'un coup ça part en couille : le village est moche, le restaurant degeulasse, y'a une mouche dans la chambre qui fait un bruit d'enfer, t'as un bouton sur le cul qui fait mal, tu trouve pas le bon chemin sur la carte...
1re solution : Boire. Mais le vin du resto était du vinaigre.
2e solution : Baiser. On va y travailler. Après le bouton...
3e solution : Dormir. Et heureusement la chambre est cool.
Jour 3 : Vallée du Tarn - Anecdotes
Chéri : "Faut regarder le virage droit et loin"
Moi : "Donc si j'le regarde de travers, genre j l'embrouille le virage quoi, du coup je tourne pas ?"
Suivant les vallées, on perds ou on gagne jusqu'à 5 degrés. Et on change de paysage. Ça est assez incroyable en fait à quel point c'est rapide !
On aime pas la ville de Millau, mais autour c'est cool.
Tous les lamas ne crachent pas (il parait, je n'ai pas testé)
Jour 4 : Epic Fail
On discute avec des belges et allemands supers sympas. Je veux pas les faire chier avec le bruit, donc je démarre et je pars direct. Et je cale. Et moto couchée. Et levier cassé.
Non mais sérieux la honte Les nanas juste avant qui te disent que c'est génial qu'on ai chacun notre moto, que c'est rare les nanas en road trip. Et bam ! Elles ont du se demander comment je suis arrivée jusque là entière
Cela ne m'empêche heureusement pas de rouler. Direction l'incroyable Col de la Lusette à 1350m d'altitude.
Soir du jour 4
On avait prévu une nuit dépaysante sous une tente (mais luxe la tente) mais on se retrouve dans une chambre ROSE. Pas rose, vraiment ROSE. Remarque, au moins y'a de l'eau chaude. On va chercher une solution pour pas avoir à annuler tous les plans prévus pour demain, et se trouver un lit accessoirement.
De toute façon y'a un truc avec le sud est. Un genre de frontière invisible que, à chaque fois qu'on la franchie, ça put du cul ! Là ca a commencé après le Vigan. L'année dernière c'était à Anduze avec un resto odieux et une crevaison. Y'a un truc...
Et puis tout est super cher ici ! Au moins 3-4€ de plus pour la bouffe Et facile 20-30€ de plus pour l'hébergement.
Bref, quand on commence a voir des panneaux Montpellier, faut faire demi tour ou sauter au dessus de la vallée du Rhône...
Jour 5
On est repassés du bon côté de notre frontière !
Dégustation de caviar à Château Castillonne et le très joli village de Saint Guihem le Désert.
On fait un détours pour visiter la Grotte des Demoiselles et le soir on retrouve la famille car on a la chance de trouver un gîte à côté de leur hôtel.
Jour 6
A partir de là, moins de photos. Nous sommes en famille et on profite à fond ! Soir à Carcassone.
Jour 7
Espezel - Ariège - St Giron
Jour 8
Col de Menté, renommé par nos soins le col du bon resto. On a vraiment super bien mangé !
L'incroyable Col d'Aspin !!
Je commence à fatiguer pour être honnête. Et puis le reste de la famille a bien plus d'expérience et de chevaux que moi. De plus, pluie, vent et envie d'un café chaud on eu raison de ma motivation pour le col du Tourmalet. Les garçons sont montés et j'espère qu'ils pourront voir quelque chose.
Nous, on va acheter la raclette et l'apéro.
Jour 9
Col d'Aubisque : Imaginez une route étroite sur une corniche avec un vent de fou qui vous surprends après chaque virage, le tout sous la pluie et dans un nuage, donc on voyait rien. On peut dire que là, c'était l'aventure !
A 7°C dans ces conditions, t'enlève pas ton casque avant d'être dedans.
On boit un café, chéri m'offre des cadeaux , et on redescends !
Le soir, je vais être honnête, je suis naze et j'ai subis la fin de la route. Je ne suis pas du tout habituée à rouler sous la pluie, donc déjà que je suis pas une pilote sur le sec, là c'est vraiment pas la joie Je me crispe, je me fatigue, je gère mal les rapports... Bref. J'ai opté pour l'itinéraire bis dans la vallée avec maman et chéri, et j'ai laissé mon frère et mon père aller faire les cols. Je ne le regrette pas car j'ai déjà pas mal galéré sur la fin.
Le pays Basque c'est beau, mais c'est mouillé !
Arrivée au gîte, notre hôte avait allumé le poêle Je peux faire sécher mes vêtements.
Jour 10
J'ai rarement pris autant la pluie de ma vie !
Nous devions juste manger à Espelette puis finir le voyage vers Bordeaux. Mais il fait tellement moche qu'on change nos plans : on dort une nuit de plus là bas et on profite un peu.
On fait sécher les vêtements dans la chambre d'hôtel alors qu'il pleut dehors. Humidité a mort ! Donc on fait ce que l'on peut pour entrouvrir la fenêtre.
Explication de la vidéo de droite : nous avons eu des travaux sur le road trip. Et des gravillonages. Beaucoup. Donc on a beaucoup vu ce bonhomme qui fait chier le monde avec sa pelle. On a eu des théories pour le retrouver et lui faire sa fête car il nous traquait. Au début on s'est dit le panneau est jaune, donc c'est un chinois. Mais après on en a vu un black avec un gilet jaune. Et en effet le bonhomme est noir sur fond jaune !
Et puis après, on en a vu un avec un balai, puis avec une pelle. Il adaptait son matériel au fur et à mesure le vicieux.
Et dans le Pyrénées, comme les graviers ne nous arrêtent pas, il a essayé les bouses de vache, les châtaignes, les branches-brindilles, les vaches mono cornes, les moutons-licornes, les chevreuils volants bourrés...
Mais il n'a pas pu nous arrêter ! Nous sommes victorieux du bonhomme qui pelle.
Premier apéro dans un bar avec une belle assiette de fromage. Mais le soir hors saison, c'est fermé. Donc on continu dans la chambre
Le lendemain, retour sur Bordeaux.